L’Amazonie est un des écosystèmes les plus riches et les plus menacés de notre planète. C’est aussi une région peuplée de plusieurs millions d’habitants qui sont parmi les plus pauvres d’Amérique latine. Ces 2 problèmes sont liés, car les habitants en quête de moyens de subsistance abattent la forêt pour vendre des terres déboisées à de grands propriétaires terriens qui y pratiquent une agriculture non durable : élevage bovin extensif ou plantations industrielles de soja notamment.
La culture agro-forestière de l’açaí donne de la valeur à la forêt debout. Elle apporte des ressources aux habitants tout en conservant la biodiversité des écosystèmes. Ainsi, notre açaí est exclusivement cueilli à la main sur des palmiers sauvages, dans des zones de forêt certifiées bio.
L’açaí est un fruit exotique qui ne pousse que dans les climats tropicaux, comme la banane, le café ou encore le cacao. Pour limiter l’empreinte carbone de notre activité, nous n’utilisons pas le transport aérien, mais le transport maritime, qui émet beaucoup moins de gaz à effet de serre.
Les émissions de gaz à effet de serre liées au transport maritime sont compensées par la préservation de la forêt permise par la cueillette d’açaí sauvage. En effet, la culture de l’açaí contribue à limiter la déforestation et donc à maintenir le carbone stocké par la forêt (chaque hectare de forêt amazonienne stocke environ 250 tonnes de carbone).
Remarque : Le transport maritime de 1kg de notre pulpe d’açaí émet 100g de CO2. Pour comparaison, la production de 1kg de tomate bio émet 200g de CO2 et de 1kg de tomate sous serre chauffée émet 2200g de CO2. En effet, pour la plupart des aliments, ce n’est pas le transport qui a l’impact écologique le plus important, mais la production (engrais, pesticides, usage des machines pour labourer, traiter, cueillir, ou de serres chauffées). Dans notre cas, toute la cueillette est faite à la main sur des arbres sauvages, donc la production n’émet aucun gaz à effet de serre.