Un jour, on nous vend les prouesses des régimes à base de graines et l’autre, on nous affirme qu'en fait... Bof. On se sent tellement bombardé d’informations sur les conséquences de ce que nous mangeons que la vue d'une assiette nous provoque des crises d'angoisse !
On exagère ? Certes, mais une chose est sûre : quelles que soient nos habitudes alimentaires, elles ont un impact sur l’environnement !
La hausse de l’alimentation végétale en France montre qu’un nombre croissant de Français se soucie de ses habitudes alimentaires. Question santé, on sait que manger moins de viande et plus d’aliments à base de plantes est meilleur pour notre organisme. Certains (total soutien) font aussi le choix du véganisme en soutien à la cause animale.
Pour la plupart, c’est surtout l’environnement qui motive ce choix. Alors on s’est demandé, non sans provocation :
La passion de l’entrecôte, un souci pour la planète ?
Oui et non, on vous fait le topo.
Le problème vient de l’agriculture intensive. A titre d’exemple, l’élevage industriel participe largement au tristement célèbre effet de serre : il représente 53% des émissions de protoxyde d’azote, 44% des émissions de méthane dans le monde. Il utilise en plus 83% des terres agricoles dont une grande partie provient de la déforestation. Pas top pour l'empreinte carbone. C’est aussi un des secteurs industriels les plus consommateurs en eau. Pour se donner une idée : il faut 15000L d’eau pour produire 1kg de viande de bœuf. Sans parler de l’alimentation du bétail, souvent à base de soja provenant de terres déforestées de l’Amazonie, terre de... L'açai évidemment.
« Un régime végétalien est probablement le meilleur moyen de réduire votre impact sur la planète … »
Dr Joseph Poore
Cette citation vient de notre cher Dr Joseph Poore, from the Oxford University, qui a mené la plus grande étude à ce jour pour évaluer l’impact environnemental des terres agricoles. On vous rassure tout de suite, vous n’avez pas à devenir totalement végétalien pour changer la donne. Il suffirait simplement de remplacer certains produits d’origine animale par des substituts. Par exemple, au lieu de consommer du lait de vache, vous avez la possibilité de consommer du lait d’avoine.
Pour relativiser un peu, on sait bien que manger de la viande française qui broute son pâturage l'été et mange du foin l'hiver, ça n'est évidemment pas la même chose que manger du mouton néo-zélandais ou du poulet élevé en batterie et nourri au soja... amazonien. Donc de la viande, oui, mais de manière raisonnable, hein !
En tout cas, chez Nossa, vous êtes libres. Libres de ne pas vous imposer une restriction alimentaire, libres de toute contrainte. Notre but ? Rendre plus facile la consommation de fruits grâce aux pouvoirs de nos super-fruits comme l’açai.
Pour aller plus loin :
- Les émissions de CO2 par kg d'aliment (ADEME) : https://www.bilans-ges.
ademe.fr/documentation/UPLOAD_ DOC_FR/index.htm?viandes_et_ produits_a_base_de_.htm - Le rapport de Greenpeace "Mordu de viande"
Photo par Artem Ivanchencko sur Unsplash
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